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Mes dernières chroniques

Mes dernières chroniques

Couverture Bloodlines, tome 5   Couverture Divergent / Divergente / Divergence, tome 3 : Allégeance   Couverture Divergent / Divergente / Divergence, tome 2 : Insurgés      Couverture La 5e vague, tome 1   Couverture Les Vampires de Manhattan, tome 7 : Les Portes du paradis    

mardi 14 octobre 2014

Chroniques Lunaires, tome 2 : Scarlet (Marissa Meyer)

Couverture Chroniques Lunaires, tome 2 : Scarlet

Bien loin de l'asie et du royaume du Prince Kai, la grand-mère de Scarlet Benoit est portée disparue. Scarlet réalise alors qu’elle n’a jamais su qui était vraiment son aînée et quels dangers pouvaient bien la menacer. Quand elle rencontre Wolf, un mystérieux street-fighter qui semble savoir où est sa grand-mère, elle n’a d’autre choix que de lui faire confiance. C’est en menant leur enquête que Scarlet et Wolf croisent la route de Cinder. Ensemble ils se ligueront contre Levana, la vicieuse Reine lunaire prête à tout pour asservir les Terriens et épouser le Prince Kai.


Je ne savais plus trop à quoi m’attendre avec cette série. Le tome 1 avait été tellement, tellement encensé, que quand je l’ai découvert, je suis un peu tombée de haut. Mais comme je l’avais apprécié, et que Fairy Neverland avait vraiment adoré le tome 2 en VO, je l’ai quand même demandé à Noël.


Et je crois que c’est le livre en anglais qui est resté le plus longtemps dans ma PAL. Vraiment. Jusque-là quand j’arrivais enfin à convaincre papa de m’acheter un livre, je le lisais dans la foulée, mais là il est resté dans ma bibli pendant limite un an… (blabla : en fait je crois que c’est parce que c’est à ce moment-là que j’ai décidé de lire ma pal du haut vers le bas, et fatalement étant un format poche, être à l’avant dernière étagère n’a pas aidé… J).

Mais donc fin septembre je l’ai enfin ouvert ! Ce qui est drôle c’est que je me souviens que je l’ai commencé pile à mon dernier baby-sitting^^ (le 24 septembre), et là j’écris son avis à mon bbsit suivant (yeaaaah tu t’emballe pour un rien !).

Ce qui m’a tout de suite marquée, c’est que comme pour le tome précédent, j’ai beaucoup de mal avec le vocabulaire. C’est un monde futuriste, donc il y a pas mal de descriptions de nouvelles technologies etcetera, et c’est super frustrant de ne pas réussir à bien s’imaginer tout ça dans sa tête parce que tu ne comprends juste pas la phrase (c’est là que vous me dites : pourquoi avec choisi ce type de roman alors ? et que je n’ai… rien à répondre).

Mais petit à petit j’ai fini par passer au-dessus… et là j’ai été emballée. Emballée par les nouveaux personnages. Scarlet est vraiment super chouette, c’est une personne volontaire, qui a appris à se gérer vu que sa mère les a quitté son père et elle, puis Scarlet a quitté son père pour aller chez sa grand-mère, qui a toujours été un peu particulière. Ancienne pilote dans l’armée, elle vit maintenant dans une ferme avec sa petite fille, qui a donc reçu une éducation un peu hors du commun. Très très attachée à sa grand-mère, elle n’en a à peu près rien à faire que tout le monde lui dise de laisser tomber, et après qu’elle ait disparu Scarlet veut absolument la retrouver. 

Et là elle tombe sur Wolf (bah oui réécriture du conte du Petit chaperon rouge oblige, on va passer au-dessus de l’originalité des prénoms), lui, on ne sait vraiment pas à quoi s’attendre, vu qu’il va changer d’histoire quatre fois de suite. D’abord il veut un travail, puis il a vâguement appartenu au groupe qui a enlevé la grand-mère de Scarlet, puis finalement il était avec eux quand ils sont venus à Rieux mais est parti, et puis finalement, encore autre chose. Autant dire que même si on a des pistes, Mr reste un mystère jusqu’au bout ! Mais c’est vraiment un personnage intéressant et plutôt bien construit, j’ai entendu qu’il y avait une nouvelle sur lui, relatant comme il est devenu… ben Wolf quoi, et là j’ai vraiment envie de la lire ! Il a un passé qui a vraiment l’air plutôt chargé et qui lui pèse énormément, son rôle dans son groupe pèse aussi énormément, ce n’est clairement pas un personnages qui à la base est libre de ses actes, à l’opposé de Scarlet, mais qui essaie de s’autonomiser.

Si au début Scarlet ne lui fait pas vraiment confiance (lo-gi-que), elle lui en est quand même reconnaissante d’essayer de l’aider (même si c’est un peu bizarre hein) et donc leur relation est un peu mitigée. Mais au final ils sont plutôt complice et s’entendent bien (très bien). J’ai trouvé que leur relation, bien que charmante, n’en restait pas moins franchement bizarre tant elle est précipité. D’ailleurs l’auteur le dit elle-même c’est ça qui est drôle, vu que Scarlet reconnaît que ils ne se connaissent pourtant que depuis à peine plus de 24h… mais dans tous les cas, leur duo fonctionne vraiment bien, force humour, soutient, et fragilité, j’ai adhéré !

Et ce qui est top c’est qu’ils ne sont pas les seuls sur le devant de la scène… car on retrouve également comme narrateur Cinder et (!) Kaï. Cinder qui s’échappe des prisons, avec l’aide d’un charmant criminel, le (auto-proclamé) capitaine Thorne. J’ai beaucoup aimé retrouvé Cinder, mais aussi Iko, et Thorne et trio qu’ils forment tous les trois est top. Humour et badinage pour Thorne, sarcasme et sérieux pour Cinder (on la comprend la pauvre), blablatage désopilant pour Iko.

Cinder a beaucoup de choses à gérer dans ce tome, on est loin de sa « simple » vie de mécanicienne, et elle se sait pas très bien quoi faire se sa nouvelle identité, et que faire maintenant, à qui se fier, comment agir, tout en échappant à l’armée qui est à sa poursuite.
Et vers la fin, tout ce beau monde se rejoint dans une conclusion explosive !


En plus on sent quand même que l’intrigue se resserre, Cinder a décidé d’agir, Kaï lui vient de prendre une décision capitale, et du coup là j’ai vraiment hâte de tous les retrouver dans le tome 3, et de faire la connaissance de Cress, qui a en juger par la couverture et le résumé, devrait nous relater l’histoire de Réponse ! J

Blood of Eden, tome 1 : Je suis une Immortelle


Couverture Blood of Eden, tome 1 : Je suis une Immortelle


Allie est une rebelle, une « non-enregistrée ». Elle méprise les « larbins » ces êtres humains qui se sont laissé réduire à l’état de bétail par les vampires devenus les maîtres du monde, et se bat pour vivre libre, dans la clandestinité. Mais, une nuit, alors qu’elle part chasser sa nourriture, sa vie bascule : elle est attaquée par des enragés et, quand elle reprend miraculeusement conscience, c’est pour s’apercevoir qu’un vampire la tient à sa merci. Un vampire qui met Allie devant un choix impossible : mourir… ou accepter d’être mordue et devenir à son tour un de ces monstres qu’elle honnit.



J’ai vraiment bien aimé, je crois que de tous les livre que j’ai reçu gratuit en concours ou en parte, il doit être un de mes préférés ! Enfin avec le tome 2 d’Insaisissable et Divergent J



Un premier point, c’est malgré que ce soit pour la millionième fois un vampire, ce que je trouve plutôt cool c’est que la petite créature à croc est traitée de manière vraiment négative dans le livre. Non mais vraiment. L’héroïne elle-même, bien qu’elle en devienne un (pas de spoiler hein, vous avez bien lu le titre !^^), les déteste. Mais elle n’en est pas pour autant stupide : entre mourir (voir pire), ou être un vampire, autant prendre la moins mauvaise solution. Ces vampires sont vraiment presque des animaux dans certaines occasions, dominés par leurs instincts, c’en est d’autant plus flagrant vu que le narrateur en est un. J’ai vraiment trouvé intéressant ce côté bestial de sa personnalité !

Il y a aussi presque un aspect dystopie. Vu que une grave maladie s’est propagée et tous les humains meurent. Problème : les vampires se nourrissent de sang humain. Dons si plus d’humain, plus de vampires, donc ils sont tous dans la merde. Ce qui explique pourquoi certains vampires ont créé des « cités », regroupant littéralement les humains (qui doivent s’enregistrer) comme des moutons, où ils sont tous obligé d’aller à la « saignée », histoire que les vampires gardent de la nourriture saine à portée de main. D'où l’image pas super positive des vampires.

Et d’où l’ambiance du roman : sombre, et plutôt sanglante. Que ce soit lorsqu’Allie est encore dans la Bordure, à lutter de toutes ses forces pour survivre, trouve de quoi manger, n’importe quoi, et ne pas se faire attraper par les vampires, et se faire exécuter pour « vol de nourriture ».  Ou par la suite, quand elle n'a plus à survivre, ou d'une manière différente, et qu'elle en apprend d’avantage sur sa condition de vampires, sur les conflits latents, quand elle essaye de faire son bonhomme de chemin dans ce monde en ruine,… ça c’est vraiment cool, et en plus l’auteur arrive vraiment à nous plonger dans l’univers.

Un autre point, qui est à la fois positif et négatif, c’est que le roman est vraiment centré sur l’héroïne. Il y a quatre parties il me semble au roman, et à chaque fois elle découvre un univers différent. Allie est vraiment une personne très autonome, qui aurait aimé être idéaliste, mais vu le monde dans lequel elle vit ça lui est à peu près impossible. Dès le début, on prend la mesure : ne jamais trop s’attacher au gens, parce qu’à tout moment ils pourraient disparaître. Et sa nouvelle condition de vampire renforce encore plus l’isolement dans lequel elle se trouve. D’un côté j’aime beaucoup cet aspect indépendant de sa personnalité, d’un autre j’ai trouvé que de par ce fait, les personnages secondaires manquaient un peu de substance, à part Kanin. 

Et en tant que personnage secondaire, je parle pour beaucoup de Zeke. En plus il a le même nom qu’un des personnages de Divergent, c’est super perturbant ! J’ai beaucoup aimé Zeke d’un côté (l’attention qu’il porte aux autres, son optimisme,…), mais de l’autre j’ai trouvé qu’il manquait un peu de relief.

Du coup il est aussi difficile de vraiment s’attacher à la relation d’Allie et Zeke, dont on ne sait pendant une bonne partie du livre de qui il en retourne, mais si au final c’est plutôt compréhensible. Et WW dit que ça devient top dans le tome 2, donc j’attends de voir !^^


Et en plus, la fin est vraiment géniale, beaucoup plus intense, on découvre enfin le personnage de Jacqual que j’ai hâte de retrouver dans le tome 2, et il y a plein de révélations, des ouvertures pour le tome 2, donc au final j’ai plutôt beaucoup envie d’avoir le tome 2 !^^

mardi 7 octobre 2014

The ruby circle: extraits



Allez, par tradition, je refais une page extraits pour le tome 6 de Bloodlines, dont le premier vient d'être dévoilé:

je sais pas vous, mais moi l'extrait m'a un peu fait rire, pas pour le principe Rose/Sydney en mode strike team (même si je m'attendais un peu à ce genre de configuration, je trouve ça plutôt cool), mais plutôt pour la manière dont Adrian le dit. Je trouve que depuis le dernier livre, beaucoup de son style sacarstique, humoristqiue, le adrian style quoi, s'est.. évaporé. J'ai l'impression que parfois c'est toujours lui, mais sans être complètement lui. Comme si en même temps que de mûrir il perdait de son éclat... 
Et c'est juste que là le "fearless in the face of danger", et le "beautiful in their deadliness", ça fait plus grandiloquent qu'épique, si vous voyez ce que je veux dire^^ d'où le petit rire :p

mardi 23 septembre 2014

top 2013

A ce jour du 11 mai 2014, je viens de penser à faire mon top de 2013. ^^ Je suis dans l’actualité oui oui !^^ [surtout quand ce moment je suis en train de re…re….re….parcourir en diagonal les tomes de Bloddlines, mais ça passons le sous silence^^]

(Et à ce jour du 23 septembre 2014, je me décide à poster ceci. Trop de ponctualité en moi c’est clair^^)

Donc bien sûre, le grand numéro 1, la saga où pas un jour ne s’est écoulé sans que j’y pense : Bloodlines tome 2 : The Golden Lily et tome 3 : The Indigo Spell, je les mets ensemble vu qu’ils font partie de la même saga. [ça me fait tellement bizarre de me dire que je l’ai commencé il y a à peine un an d’ailleurs, j’ai l’impression que ça fait depuis toujours](noooooon, je ne verse pas dans le mélo :p). Bref bref bref. Je pourrais même mettre le tome 4 : The Fiery Heart, vu que techniquement je l’ai commencé en Novembre, mais bon comme j’ai été obligé de le mettre en pause et ne l’ai repris et achevé lors d’une mémorable nuit blanche qu’en 2014 je ne le mets pas (mes examens approchants, je n’arrivais vraiment pas à gérer la lecture en même temps, too many feels^^).
Mais donc OUI clairement Bloolines est LA, MA, saga COUP DE CŒUR de 2013, la saga coup de cœur tout cours d’ailleurs<3.

Le numéro 2 est selon moi Insaisissable, le tome 1, ainsi que le tome 2, lu tous les deux en 2013 (j’ai lu le tome 1 juste avant TGL, si ce n’est pas une coïncidence ça !^^). J’ai juste adoré les personnages, le style de l’auteur, là le tome 3 vient de sortir et je vais normalement bientôt le recevoir, je suis MEGA excitée !^^




Le numéro 3 est Rebelle, une saga lue intégralement en 2013, elle se déroule à Manhattan au 19ème siècle, et les 4 héroïne sont juste super attachantes, très différentes, mais vraiment on s’attache à toute, même si j’ai toujours eu une prédilection pour Diana (et Henry, of course :p).



Le numéro 4 est indubitablement, il pourrait presque venir en numéro 3 mais comme je n’ai lu que le tome 5 je ne sais pas trop, 4 filles et un jeans pour toujours, de la saga (pour ceux qui n’ont pas compris^^) 4 filles et un jeans. C’est une de mes meilleures amies qui m’a donné le livre après l’avoir lue, tout comme moi, quand elle était plus jeune. J’avais hâte de le lire mais il a quand même traîné dans ma Pal mais en l’ouvrant… quelle découverte ! Que d’émotions, de souvenirs, juste OUAW quoi. OUAW.



Le numéro 5 est Océnia, qui a une histoire qui ressemble assez à celle de 4 filles et un jeans d’ailleurs. L’auteur a sorti un tome 4 des années après, et il a traîne des… années dans ma Pal avant que je ne me décide à l’en sortir et retrouver ces personnages, cet univers lu et encore relu depuis que j’ai 12 ans… il y a des histoires et des souvenirs qui ne s’oublient pas !




Le numéro 6 est Phaenix, pour la découverte de Carina Rozenfeld, toutes les musiques qu’elle m’a fait connaître, son style, ses personnages, sa mythologie, j’ai adoré cette dualogie !




Le numéro 7 est Si c’est un homme de Primo Levi, mon premier témoignage sur les camps de concentration, mon premier témoignage tout court d’ailleurs, et j’espère ne pas m’arrêter là !



Le numéro 8 Gameboad of the Gods… parce que c’est Richelle Mead tout simplement, et que même si ce tome a été très dur à appréhender, je l’attends au tournant avec le tome 2 qui sort cette année !





Le numéro 9 est Anna and the french kiss de Stephanie Perkins, parce que Paris, Anna et St Clair,.. voilà quoi^^



Et enfin le numéro 10 est  Cinder, que j’ai acheté en VO car il faisait un tabac en France, et même si apparemment j’ai un peu moins aimé que la moyenne, j’ai hâte de lire le tome 2 qui m’attend dans ma PAL !





Et je rajoute Qui es-tu Alaska, pour la découverte de John Green et de son style inoubliable, je ne pouvais pas ne pas le mettre !^^





À noter qu’à ce jour mon amour pour Bloodlines s’est un peu détérioré, mais c’est pas grave, et par contre clairement John Green is the best^^

dimanche 21 septembre 2014

A comme Association (Erik L'Homme, Pierre Bottero)

Couverture A comme Association, tome 4 : Le Subtil Parfum du soufreJasper vit à Paris, va au lycée et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval. Depuis peu, il fréquente aussi le 13, rue du Horla, l'adresse ultra secrète de l'Association. L'organisation a repéré chez lui des aptitudes certaines pour la magie et lui a proposé de devenir agent stagiaire. Armé d'une bombe lacrymogène au jus d'ail, Jasper est envoyé chez les vampires pour enquêter sur un trafic de drogue. Attention au retour du jet d'ail !
Elle s’appelle Ombe, est lycéenne à Paris et adore la moto. Elle a aussi l’incroyable pouvoir d’être incassable ou presque. C’est pourquoi L’Association l’a recrutée comme agent stagiaire.
Une stagiaire de choc, qui fait des débuts remarqués en explosant une bande de gobelins devant tous ses camarades de classe. Le problème ? La discrétion est une obligation absolue au sein de L’Association, comme le lui rappelle Walter, son directeur. Et à force de foncer tête baissée, Ombe l’incassable risque fort de comprendre ce que « ou presque » veut dire. 

Allez, je peux y arriver… je vais donc ici essayer de rédiger ma chronique sur la saga « A comme Association ». Pierre Bottero, Erik L’Homme.

Couverture A comme Association, tome 8 : Le regard brûlant des étoilesJ’ai commencé cette série pour Pierre. Fin 2010, environ 1 an après sa mort, c’était plus ou moins en même temps que la sortie de son roman graphique : « Le chant du troll ».  J’étais dans tous mes états car je savais qu’ils formaient, à eux trois (Le chant du troll, Les limites obscures de la magie, et plus tard Le subtil parfum du souffre), les derniers livres de Pierre. Enfin, avec Les âmes croisées. Une réalité qui n’était pas, parfois n’est toujours pas, facile à accepter. Je me souviens avoir lu directement lu les deux premiers. Dans l’ordre, donc celui d’Erik L’Homme, et puis celui de Pierre. Coup de cœur pour celui de Pierre, comme toujours, redécouvrir sa plume dans une nouvelle série, un nouveau personnage, c’est magique. Affection pour le livre d’Erik L’Homme. Puis j’ai relu les 5 premiers tomes en 2011, et le 6ème il y a deux ans. Le tome 4, le dernier roman que Pierre écrira jamais, m’a renversée, m’a éparpillée, et en même temps j’avais l’impression de retourner chez moi. Mais les tomes d’Erik L’Homme, je ne sais pas, ça ne collait pas très bien.


C’est pour cela que bien que la série soit achevée depuis deux ans, et que je possédais tous les tomes, je ne l’avais pas encore terminée. Comme j’ai décidé de vider ma Pal en partant du haut vers le bas de ma bibli, cela fait un moment que je trépignais parce que je savais que j’allais enfin finir cette série. Je l’ai commencée il y a environ une semaine, à raison de… 1 livre par jour^^
Et ça a été la redécouverte du personnage de Jasper, et du style d’Erik L’Homme. Déjà, de l’admiration. Pour la précision des sortilèges, à chaque fois traduit en runiques et en quenya (l’elfique pour les incultes :p), et la manière dont Jasper s’y prend est tellement bien décrite qu’on a l’impression qu’en reprenant les mêmes ingrédients, on peut y arriver nous aussi (enfin qu’on peut vraiment ? qui sait^^). On voit vraiment qu’Erik L’Homme adore ce sujet. Ensuite des gros, gros sourires, parce que l’humour de Jasper est juste inimitable, et génial^^ J’adore ce personnages. Qu’est-ce qu’il est attachant. Sensible, complètement empâté (ça existe ce mot ?) quand on touche au sujet des filles, et un sérieux penchant pour la dérision et les jeux de mots. Un narrateur parfait. Tu as vraiment l’impression qu’il te prend par la main et qu’il te fait « Vient, laisse-moi te raconter (avec beaucoup d’emphase) les aventures incroyables qui me sont arrivées, alors que je…. [là je vous évite d’écouter son discours de 3 heures^^] ».


Quant à Ombe, c’est une héroïne de Pierre Bottero, ça résumé assez bien les choses, non ? C’est un personnage complexe, riche, même si on ne la côtoie vraiment que durant deux tomes, on s’attache énormément à elle, à sa force, et à la manière dont elle se sert de sa force, de son extérieur pour camoufler l’intérieur, qui est passionnant à découvrir. J’adore le fait qu’elle déteste la magie, qu’elle ait tendance à agir d’abord, penser ensuite, qu’elle se sente comme une souris devant mademoiselle Rose, que Jasper lui porte sur les nerfs mais qu’elle l’adore quand même, j’adore toutes les facettes qu’elle possède !

Ensuite, quand tous les deux cohabitent, c’est vraiment du bonheur que de savourer leurs dialogues. Que ce soit en tant de crises et de batailles, des commentaires d’Ombe sur le comportement souvent déplorable de Jasper avec les filles, ou juste une petite déclaration, un aveu, c’est génial….

Et puis l’histoire… jusqu’au bout je me suis demandé de quoi il en retournait, et jusqu’aux dernières pages je m’interrogeais encore sur tout, quelle était la clé qui allait tout assembler, et effectivement quand cette clé nous est offerte tout s’emboîte et j’adore ce sentiment.


La richesse du monde que ces deux auteurs ont créé, c’est incroyable. C’était une merveilleuse aventure que de partir à la rencontre d’Erglug le troll philosophe, d’affronter Siyah avec Jasper, de faire la rencontre de Nacelnik avec Ombe, de s’attacher à un sortilège insignifiant prénommé Fafnir qui devient notre meilleur pote, de savourer les discussions entre une mystérieuse secrétaire prénommée (oui oui) Mlle Rose et un miroir contenant un démon qui n’a pas sa langue dans sa poche, de subir les remontrances d’un directeur bedonnant avec un goût vestimentaires douteux. D’assister à des rêves étranges qui se réalisent par la suite. Et bien d’autre chose. Bref dans cette série les auteurs ont pensé à tout, ça se voit, et on en profite, on savoure tout, les personnages (surtout^^), l’humour, l’intrigue, l’aventure, les rencontres, l’écriture,... Merci à Pierre et Erik, cette collaboration qui aura duré jusqu’au bout était magique

vendredi 5 septembre 2014

Les Revenants, avis de la trilogie (Amy Plum)


Allez, je me lance pour cet avis sur la trilogie des Revenant. Déjà, je veux remercier les éditions Milan, car j’ai gagné cette trilogie complète en participant à un concours où j’ai parlé de VA et Ellana, et je l’ai gagné, donc le rêve quoi ! Gagner grâce à mes deux séries préférée<3.


Kate pensait qu'en changeant de pays, en venant à Paris, elle pourrait tourner la page. Faire le deuil de ses parents, vivre une vie plus légère. Mais c'était avant de rencontrer Vincent. Vincent, incarnation de l'amour, mais aussi ange de la mort.


Ensuite, je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre avec cette trilogie, car les avis et la note sur livraddict sont plutôt excellents, pareil sur goodreads… mais quelque mois avant que je la commence, Jordan de Wandering World l’a lu (et j’avoue que j’ai parfois tendance à prendre ses avis comme la bible^^) et l’a… très moyennement apprécié. Donc je ne savais vraiment pas si j’allais ou non apprécié ma lecture.
Au final, j’en retiens du positif et du négatif, mais on va dire que j’ai passé un bon moment dans l’ensemble !

Déjà, un premier point qui m’a intéressé, c’est que les parents de l’héroïne sont morts quelque mois avant le début de l’histoire. Du coup, Kate en est encore très affectée et voir la manière dont elle se remet de cette perte est touchant et intéressant, bien que le sujet est un peu vite traité, car dès qu’elle rencontre Vincent cela passe à l’arrière-plan.

Ensuite, pour échapper à leur souvenir, Kate et sa sœur Georgia se sont réfugiées à Paris, et c’est toujours sympathique lorsque l’histoire se situe en France !

Et puis ensuite il y a Kate en elle-même… et je me suis vraiment attachée à son personnage, ce qui est quand même un point important. Au début on la découvre seule, isolée, au contraire de sa sœur qui passe sa vie dans des soirées, Kate gère son chagrin en solitaire. Elle passe donc sa vie dans des musés, au ciné à regarder des classiques, ou à lire dans sa chambre, vu que c’est une grande fan de l’art en général. Elle est aussi méga déterminée, lucide, on n’a pas non plus affaire à une gourde qui laisse les choses se faire sans elle.

C’est vraiment quand elle rencontre Vincent qu’elle commence à sortir de son trou. Et un autre point positif, c’est qu’ils se découvrent petit à petit. Vincent n’a jamais caché son intérêt pour Kate mais il ne l’a pas non plus demander en mariage (ahaha je me comprends), et pareil Kate a direct dit que Vincent l’intéressait sans pour autant s’emballer non plus. Il y a des hauts et des bas, et même lorsqu’ils sont ensemble ce n’est pas toujours idyllique, bref c’est réaliste quoi. Ainsi, si leur romance ne m’a pas fait faire des bonds, je l’ai quand même beaucoup apprécié^^

Même si honnêtement, dans le troisième tome la situation se résout un peu trop simplement, que ce soit pour les problèmes dans la relation Kate/Vincent, pour l’intrigue, les personnages, etc, c’est the happy end, voilà on a trouvé la solution… n’allons pas chercher plus loin pour que ce soit plus intense, il manquait vraiment quelque chose.

Pour les personnages, en dehors de Kate, j’adore vraiment Georgia. D’apparence, elle a l’air d’une grosse fêtarde, mais en fait elle est super sensible, et son lien avec Kate est très touchant. Elles ont toutes les deux perdu leur parents, elles n’ont plus que l’autre, et c’est adorable de voir comment Georgia soutient Kate, comment elle la pousse à voir du monde, à s’ouvrir, à sortir, comment elles se demandent conseil etc.

Un autre personnage qui m’a beaucoup plu c’est Jules. Il est plutôt drôle, et n’arrête pas de chambrer Kate, et c’est adorable, même si c’est secrètement intéressé pour Jules, et sans que ce soit risible. Et en même temps c’est super de voir comment le trio Vince, Jule, et Ambrose sont big potes^^

Vraiment, dans l’ensemble les personnages sont tous attachants, que ce soit le trio des trois mecs, Charlotte avec qui Kate s’entend super bien, ses grands-parents, Gaspard, JB, Jeanne, etc… le seul soucis c’est que les relations de Kate se limite vraiment à ces gens-là, comme c’est souvent le cas dans ce type de roman. Elle ne se fait pas de contacts au lycée, dans sa vie de tous les jours, ou quoi, juste les revenants. Voilà j’ai mes personnages paranormaux, n’allons pas chercher ailleurs.

Quant au secret que cache Vincent, la manière dont Kate le découvre et tout, c’est un peu gros, mais bon je pardonne ce petit défaut. Et la mythologie des Revenants en elle-même, c’est vraiment super intéressant. C’est quelque chose qui pour moi était complètement inédit, et c’est vraiment détaillé, approfondi, tout au long des tomes on en apprend toujours plus, c’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié !


Quant à l’intrigue, c’est moyen : elle n’est pas incroyable, mais elle se laisse lire, pareil pour le style de l’auteur. C’est aussi pour ça que je ne considère pas cette série comme inoubliable : elle est vraiment sympathique : j’ai apprécié Kate, sa relation avec Vincent, les personnages en général, la mythologie des revenants, mais ça ne m’a pas non plus transportée J

The Ruby Circle: couverture




Mesdammes, Messieurs, laissez-moi vous présenter cette image qui, dès que je la vois, suscite un énorme sourire. Parce qu’honnêtement, mieux vaut en rire qu’en pleurer, voici la couverture du tome 6 de Bloodlines !


Déjà, le truc qui frappe le plus : Rose… elle est R.O.S.E ! :D Je sais que les couvertures sont toujours inspirée du titre : le premier rouge sang pour bloodlines, le tome 2 doré pour the « golden » lily, la troisième couv bleue pour the « indigo » spell, la quatrième orange pour the « fiery » heart, la cinquième argent pour « silver » shadows, donc excusez moi mais j’étais en droit d’attendre une couverture d’un rouge, peut-être éclatant sinon ça rappelait beaucoup le premier tome, rouge rubi, mais pas ce… rose mauve quoi !
Comme veulent-ils que je garde foi en l’histoire, si même sa couverture nous annonce un monde bisounours ?
Et matez moi la tête de la gonz, elle a l’air (en plus d’avoir les yeux, comme d’hab, bleu, mais ça on ne va pas essayer de comprendre), elle a l’air completement perdue la pauvre ! Et le mec un peu crétin. Bref, pensez que ça va rejoindre ma bibli me fait un peu mal au cœur, j’en viendrais presque à me mettre à l’allemand, parce que les couv allemandes sont juste magnifiques elles par contre, ou du moins beaucoup mieux^^
Franchement les trois premières ça allaient, puis 4 et 5 la situation dégénérait déjà un peu, mais celle-là… Dios Mios, c’est le jackpot !^^


Pour le plaisir des yeux je vous mets quand même les allemandes pour comparer (les 5 premières^^)


samedi 16 août 2014

Bloodlines, titre 5: Silver Shadows (Richelle Mead)

Couverture Bloodlines, tome 5In The Fiery Heart, Sydney risked everything to follow her gut, walking a dangerous line to keep her feelings hidden from the Alchemists. Now in the aftermath of an event that ripped their world apart, Sydney and Adrian struggle to pick up the pieces and find their way back to each other. But first, they have to survive. For Sydney, trapped and surrounded by adversaries, life becomes a daily struggle to hold on to her identity and the memories of those she loves. Meanwhile, Adrian clings to hope in the face of those who tell him Sydney is a lost cause, but the battle proves daunting as old demons and new temptations begin to seize hold of him. . . . Their worst fears now a chilling reality, Sydney and Adrian face their darkest hour in this heart-pounding fifth installment in the New York Times bestselling Bloodlines series, where all bets are off.


Bon je n’avais pas voulu parler de déception pour le tome précédent, mais il faut bien que je l’écrive pour celui-ci. Et franchement ça me met les nerfs de devoir dire ça. Parce que Bloodlines est mon bébé.  Allez quoi, depuis que j’ai lu le premier tome je suis complètement fan ! Au tome 3 j’étais certaine que la saga, spin off de VA, pourrait être à la hauteur de sa grande sœur. Mais clairement, je me suis leurrée. J’ai l’impression que Richelle Mead a pris le chemin de la facilité. Et ça me rend dingue parce que ça aurait pu être tellement, tellement mieux. Que ce soit pour les personnages, pour l’intrigue, bref j’ai envie de frapper quelqu’un.

Ce tome ci n’est pas moins bien que le précédent, mais il ne relève pas le niveau, et c’est bien ça le problème. En fait peut-être même qu’il l’abaisse, je n’en sais rien, mais il m’a déçu. Et qu’est-ce que ça fait du mal de le dire, franchement j’aurais voulu pouvoir dire autre chose.

N’allez pas quoi croire que c’est mauvais. Parce que ce n’est pas le cas. Mais je suis plus critique envers cette série (et en même temps peut-être aussi plus partiale ?) qu’envers n’importe quelle autre. Il y a du bon et du mauvais, mais le bon n’est pas assez bon, et trop de mauvais à mon goût, c’est sensée être ma saga coup de cœur. Si je l’avais lu juste comme ça sans arrière-pensée, peut être que j’aurais pu en profiter d’avantage, mais quand tu attends un livre pendant 9 mois tu espères qu’il sera génial, et pas qu’il sera juste moyen.

Déjà, le premier point qui m’a vraiment choquée à la réception, c’est la taille du roman : il faut 380 pages. Par comparaison, le tome 5 de VA fait plus de 500 pages… j’ai vraiment l’impression qu’il fallait qu’elle écrive une suite la plus simple possible qui contenterait un maximum de personnes et qu’elle a vite fait bien fait pondu ça. Alors que le tome 5 était pour moi supposé être le tome de tous les rebondissements, celui où l’action était tellement constante quand tu ne pouvais plus en lâcher le roman, où toute l’intrigue commence à se recouper, mais où en même temps il y a un gros choc sur la fin, au final on a eu un truc vite fait trop rapide de même pas 400 pages.

Et puis ensuite Adrian… Au début il tente tout et n’importe quoi pour essayer de retrouver Sydney, magie, moyens classiques, harceler papa sage, les moroï,… mais rien ne marche. Il continue d’aller en cours, de soutenir Jill, mais en même temps il passe la moitié de sa journée bourré, mais la situation (son état d’esprit, plus le fait qu’il recourt sans cesse à l’esprit) rende ça assez compréhensible.

Donc vraiment au début j’adhérais. Mais ensuite sa mère vient le rechercher pour l’amener à la Cour (la manière dont elle débarque d’un seul coup pour l’emmener est quand même un peu étrange), là rien ne va plus. Il tente une fois de parler à Rose et Lissa pour qu’elles l’aident par rapport à Sydney (sans leur dire pour eux deux, ce qui aurait quand même pu être plus simple, et donc ça ne fonctionne pas), et puis il se dispute avec sa mère, et là il laisse aux trois quarts tomber et s’en va courir les soirées avec… Nina. Je ne déconne pas.

Et donc Adrian n’est plus vraiment Adrian, en fait il retombe dans ses travers (alcool, soirée, une dose d’égocentrisme, et un peu d’égoïsme) mais sans ses bon côté (son humour, son charisme, etc). Comme l’ont résumé d’autre, voir un personnage que tu apprécié à ce point dans VA, grandir pour devenir de plus en plus intéressant, pour finalement se voir se comporter comme un crétin… non ! Ou alors ça aurait dû être mieux amené, mais là il m’a juste porté sur les nerfs.

Heureusement après une conversation avec Sonya (parce que bien sûre monsieur ne s’était pas rendu compte que Nina était intéressée par lui alors que c’était é-vi-dent), et une autre avec Dimitri, (ma-gi-que) et puis enfin une confrontation avec Nina, il se réveille finalement, mais pour ça il faut attendre quasi 200 pages.

À l’opposé, les passages avec Sydney, surtout au début, étaient vraiment THE point intéressant du livre. Son caractère à la fois pratique et passionné, voire légèrement cynique, la façon dont elle se soucie des autres, je l’ai adorée.
Elle est toujours aussi attentive, prenant note de quoi que ce soit qui lui serait utile pour s’échapper, analysant tout ce qui se passe et les possibles manœuvres des alchimistes, leur psychologie, bref Sydney quoi^^.
La manière dont elle vit la rééducation est vraiment intéressante. Que ce soit les différentes techniques employées (même si elle reste assez classiques j’ai vraiment apprécié découvrir les méthodes avec lesquelles les alchimistes procèdent), leur impact sur le mental, les émotions, la psychologie de Sydney, la façon dont elle apprend les règles du jeu dans ce micro monde, dont elle se fait rejeter par les autres, puis lorsqu’elle tente de se trouver des amis et des alliés parmi eux,… Je trouve que Richelle a plutôt bien exploitée, comme je l’espérais, cette facette-là du livre, même si à mon goût ça aurait pu être plus long (là encore je trouve le roman trop court).

J’ai aussi beaucoup apprécié les nouveaux personnages que l’on rencontre ainsi : Duncan (la manière dont il essaye de conseiller Sydney et de l’empêcher de faire des choses trop extrêmes^^), Emma, Jonah,… et via Adrian : Carly ! Même si on ne la voit que 30 secondes, elle a l’air vraiment bien.

Pas contre le gros problème, ce sont les autres personnages secondaires qui ne brillent pas autant. J’avais vraiment l’habitude dans VA et au début de Bloodlines de m’attacher à tous les personnages, et que ceux-ci aient une place conséquente dans le livre. Que ce soit ceux de VA (Jill, Eddie, Rose, Dimitri, Christian,…) ou ceux de Bloodlines (Trey, Angeline, Neil, Marcus, Kristin, Julia, …), ils sont de nouveau très très peu présent. A nouveau, c’est parce que le roman est très court, elle aurait pu plus soigner les apparitions de ces autres personnages. Et en plus, elle se concentre vraiment trop à mon goût sur Adrian et Sydney, c’est encore pire que dans le tome précédent (trop de romance, et pas assez de personnages secondaires qui ne servent qu’à soutenir la romance). Pour moi dans cette série les personnages secondaires apportent beaucoup, et là ils sont complètement négligés.

Finalement un point qui m’a plus c’est justement… que la situation a l’air désespérée au début. Je veux dire, j’avais peur que la solution soit toute servie sur un plateau, un truc auquel tout le monde aurait pensé. Par exemple tenter de faire de la compulsion sur Jared Sage (papa sage^^), mais dès le départ Richelle dit que c’est impossible parce que il est impossible à trouver et qu’il ne sait probablement rien. Trouver où se trouver Sydney grâce à Marcus, Carly, ou Keith, c’est vraiment quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas.

Par contre le revers, c’est qu’il y a plein de trucs trop facile quand même par la suite: la prise du bâtiment des alchimistes pour libérer Sydney, la fuite de LA,... Autre exemple, la télékinésie d’Adrian, sauf si je me trompe, je n’en avais jamais entendu parler avant, mais avouez que tout de suite ça sert vachement. La magie de Sydney : elle est restée 4 mois en isolement, mais apparemment elle n’a jamais aussi bien utilisé la magie. Et son petit sac que Jacquie lui a donné est parfait pour tous les problèmes qu’ils rencontrent… etc.

Et donc du coup, en plus d’en être pour beaucoup prévisible, l’intrigue est en fait presque inexistante. Vu que les trois quart du livre sont centrés sur la libération de Sydney et on ne reprend rien de ce qui s’est passé dans les tomes précédents. Ce n’est pas pour autant que je me suis ennuyée, parce que à la fois la partie rééducation, comme les essais d’Adrian pour trouver Sydney une fois qu’il s’est ressaisi, sont intéressant, mais ça reste centré uniquement là-dessus.

Quant à la fin… Mon dieu ça, ça m’a vraiment achevée. J’étais furax, je n’arrive pas à croire que Richelle Mead ait voulu prendre ce genre de direction, parce que soyons clair, ce n’étais pas particulièrement nécessaire comme « solution ». Et même si on admettait que c’était le seul moyen de s’en sortir, pourquoi le traiter de cette manière ?

(Spoiler, surlignez pour lire)
Honnêtement j’étais morte de rire, et pas pour les bonnes raisons. Mais ce mariage, c’était tellement une énorme blague. Clairement, je ne l’avais pas vu venir, mais c’est parce que je n’aurais jamais cru que Richelle Mead voudrait finir son histoire de cette manière. Mais enfin on n’est pas censé être dans le monde des bisounours non plus !
Et puis c’était tellement kitsch ! S’ils avaient traité ça avec jugeote, en se dépêchant pour que les alchimistes ne les retrouvent pas, en faisant ça discrètement, parce qu’ils savent que c’est un des seuls moyens de s’en sortir,… j’aurais peut-être pu accepter. Mais non, ça leur est complètement monté à la tête. Ils se sont baladés dans Vegas en tenue de mariage ! Rien de plus discret, nous sommes d’accord. Et ensuite la course poursuite (où Sydney échange ses chaussures, peut-être la seule chose intelligente du moment), l’arrivée à la cour,… cliché, cliché, cliché.
(Fin spoiler)

Quant à la toute fin, à nouveau, elle ne m’a pas surprise, c’était quelque chose qui planait depuis plusieurs livres… donc bref, à nouveau ce n’est pas comme les fins de VA quoi.
Je trouve ça un peu ironique que je sois complètement tombée sous le charme d’Allegiant, le tome 3 de Divergent, alors que je n’en attendais rien d’incroyable non plus à la base. Mais que par contre le tome 5 de Bloodlines m’ait énervée et frustrée à ce point.

Au final, ce qui m’intéresse pour le dernier tome,  (spoiler) c’est que Sydney souffre quand même énormément psychologiquement de ce qui s’est passé, elle en a gardé des séquelles, et que j’attends de voir comment ils vont gérer ça. Ils se sont cachés pas mal de choses (Sydney en ne disant pas ce qui s’est passé, ce qu’elle a traversé, en gardant tout à l’intérieur, Adrian en ne parlant pas de sa tante et de l’esprit, car  ce niveau-là la situation est plutôt sérieuse, de Nina, du fait que ce n’est pas parce qu’ils sont à la cour que la situation va s’arranger, etc.), et enfin qui est la fille qui voulait voir Sydney et Adrian (je parie pour la sorcière) et qui a enlevé Jill (idem, ou les moroï, voire les alchimistes), et le résumé du tome 6 a l’air intriguant. (fin spoiler)

Alors oui j’espère des choses pour le tome 6, mais j’en ai marre d’espérer, pour être plus tard déçue…
Donc au final je prie pour que le tome 6 soit semblable à celui de VA, et qu’il relève le niveau des deux tomes précédents, que je retrouve les personnages que j’ai appris à apprécier, que les émotions soient plus fortes, que l’intrigue devienne enfin consistante, que l’action s’intensifie,…

J’espère vraiment, et je serai malgré tout là le 10 février pour le découvrir.

Quelques extraits (comme d’habitude, mais il n’y en a aucun qui m’a vraiment transportée, ou fait exploser de rire, ou autre, dans ce tome…)

“We fell into silence, both of us keeping our own secrets of what we'd suffered in the other's absence. I wondered if we were trying to protect each other or simply didn't want to admit to our own fears and weaknesses. »

“Are you in a suit?” I managed at last, my voice chocking up. “You didn’t have to dress up for me.”
“Quiet, Sage,” he said. “I’ll make the hilarious one-liners during this daring rescue. »

“You’re better than this, Adrian. Whatever the reason, you’re better than it. Don’t trick yourself into thinking you’re weaker than you are”


“Everything I’d fought for, every challenge, every victory … all of it was empty if anything happened to him. Without him, I wouldn’t have had the courage to become the person I was. Without him, I wouldn’t have realized what it truly was to live and love life. Centrum permanebit. He was my center, and there was nothing I wouldn’t do, nothing I wouldn’t give up, to keep him safe.”

Divergent, tome 3: Allegiant (Veronica Roth)


Couverture Divergent / Divergente / Divergence, tome 3 : Allégeance
Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s'échapper. Le monde qu'ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu'on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d'une expérience censée sauver l'humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l'humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

Bordel. J’ai fini Allegiant hier, mais j’ai repoussé le moment d’écrire mon aavis. Parce que bien sûre qu’il fallait que je l’écrive.

C’est pour Allegiant que j’ai recommencé Divergent. Ou plutôt, j’avais lu le tome 1, mais je voulais la suite en anglais et j’attendais, j’ai attendu pendant 2 ans. Mais quand j’ai lu l’avis de Jordan de Wandering World dessus, j’ai su qu’il fallait que je le commence.

La première partie… elle fait voler en éclat tout ce qu’on pensait savoir, et tout ce à quoi je m’attendais. Innattendu, intense, captivant, complexe. C’est juste magique. Bien que de par la découverte de ce nouveau monde (oui, on est au tome 3, mais Veronica Roth parvient encore à nous faire découvrir de nouvelles choses), au début l’action progresse un peu plus lentement que dans le tome 2, où tout était vraiment très intense dès le départ à ce niveau là. Mais ça ne gâche pas le plaisir, au contraire.

Il faut s’imaginer : l’histoire reprend là où le tome 2 s’est arrêté, au début tu crois qu’il vont juste aller au-delà de la frontière, et venir en aide à ceux qui s’y trouvent. Et là tu réalise que rien n’est comme tu t’y attendais, que rien n’est comme les personnages s’y attendaient. J’étais soufflée par ce que je découvrais, stupéfaite. C’était génial.

Un autre point majeur, c’est la double narration. Sur goodreads, elle était beaucoup comparée à celle du tome 4 de Bloodlines, the fiery heart (mon bébé <3). Beaucoup disait que celle de Bloodlines était supérieure. Je ne suis pas d’accord, pour moi, les deux sont parfaites.

Four. Four. Four. Je l’adorais dans le tome 2, et c’est encore, sinon plus le cas dans le tome 3. La narration nous permet de le découvrir lui, commplètement. Des détais de sa vie, des aspects que même Tris ne perçoit pas, son amour pour elle, la manière dont il la voit, ses doutes, ses peurs, ses espoirs, ses désirs.  Du pur bonheur. Autant dire que j’ai déjà décidé de commander le livre reprenant les nouvelles qui lui sont consacrées.

Quant a Tris, à nouveau, c’est le bonheur de la retrouver. Surtout qu’elle a tirée les leçons de ce qui s’est passé dans le tome 2, et cela la rend encore plus attachante et encore plus captivante. Elle a toujours cette manière de percevoir les choses, en remettant en question, avec courage, en vivant pour ceux qu’elle aime et ce en quoi elle croit, avec intensité, même quand c’est difficile, en gardant confiance.
Cette double narration rend leur relation à tous les deux encore plus présente, plus réaliste, plus intense. Parce que ces deux personnages sont tellement vrais, avec leur qualités mais aussi leurs imperfections.
La seule chose que éventuellement je peux lui reprocher, c’est que parfois quand je reprenais ma lecture, je n’arrivais pas à savoir qui étais qui parce qu’ils pensent de manière un peu similaire, il m’arrivait de lire toute une page avant de réaliser quand c’était Tris et pas Tobias qui parlait ou vice versa. Mais sinon je n’ai vraiment rien à lui redire, c’était génial.

Quant au personnage secondaire, c’est incroyable à quel point on s’attache à eux. Que ce soit Zeke, Caleb, Christina, Uriah, Cara, Peter, Matthew, Evelyn, Marcus, Shauna, Johanna,... Quelle que soit la fréquence à laquelle ils apparaissent, ou à quel point ils sont proche des personnages principaux, chacun possède quelque chose, une joie de vivre, un sourire, une culpabilité, une blessure, un désir de connaissance, un sens de l’humour, une confiance en l’avenir, n’importe quoi, mais ça les rends réels.
Un des points les plus important selon moi, mais que ne suis pas sûre de pouvoir retranscrire, c’est le style de l’auteur. Mon dieu, c’est vraiment ça qui donne sa force à l’histoire. C’est tellement, tellement intense, fort. C’est là que je suis particulièrement heureuse de lire cette série en VO parce que j’ignore si j’aurais eu le même sentiment en lisant en français.

Il est direct, absorbant, poignant, complet, enivrant, dévastateur. J’étais complètement emporté, parce que toutes ces révelations, l’action, et puis tous ces chocs. Une fois ce « nouveau monde » installé, Veronica Roth nous entraîne à nouveau dans un tumulte d’évènements, et là tu te fais balloter dans tous les sens. Tout se bousculait, mon estomac, ma tête,… le nombre de fois où j’avais une boule dans ma gorge, le nombre de fois où j’ai interrompu ma lecture, où j’ai relu 10 fois le même passage, parce que c’était trop, trop, trop.  

Les décisions qui sont prises, les sacrifices qui sont fait, les croyances et les volontés qui s’entrechoquent. Et puis surtout, Allegiant nous fait nous poser des questions, mais il n’offre pas toutes les réponses. Il pointe les choses, et c’est comme si les phrases prenaient vie, tu les ressens en toi, les soupèses, tu passe à autre chose mais tu ne les oublie pas.

J’ai envie de reprendre une phrase de l’article de Jordan de Wandering World (le lien), qui décrit tellement ça : « ALLEGIANT est un puissant cocktail de chaos et de douleur, de sacrifices et de courage, de passion et de logique. Le tout est tellement magnifique à déguster ».  Haaaaaah mon cœur s’emballe en lisant cette phrase, parce que vraiment, c’est totalement ce livre.

Et puis la fin. Fin polémique, ayant beaucoup fait parler d’elle. Fin dans la parfaite continuation du roman. Puissante. Magnifique. Déchirante. Elle te détruit en mille morceau, et c’est sublime.


Je n’ai toujours pas digéré ce livre. J’espère ne jamais le faire. Je me souviens comment il y a deux ans, j’avais découvert cette saga, comment j’étais tombée sous le charme du tome 1. Et décidémment, elle tient toutes ses promesses, et bien plus encore. Cette saga est juste magnifique. 

Divergent, tome 2 : Insurgent (Veronica Roth)

Couverture Divergent / Divergente / Divergence, tome 2 : Insurgés
Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.

Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.
Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l'être...

Ok, c’est partit pour essayer d’écrire un avis sur ce roman…. Vraiment, je n’écris pas beaucoup d’avis ces derniers temps, mais là c’est le genre de saga où je veux en écrire un, juste pour pouvoir me souvenir (ou essayer de me souvenir) de tout ce que j’ai ressenti à la lecture de cette histoire. C’est le genre de livre où quand je le lis, j’ai envie de le recommencer rien que pour pouvoir mieux m’imprégner des personnages, de l’histoire, des enjeux, de l’action, des inconnus. Le genre où j’essaie de savourer mais ce n’est pas assez.

J’ai adoré les personnages. Tous. Tris et Tobias. Entier et éparpillé. Surtout, le contexte est complètement différent par rapport à celui du premier tome. Dans le premier, bien que suivre l’initiation n‘était pas une promenade de santé, il fallait la suivre, point. Tris survivait, cachait sa divergence, mais il n’y avait pas trop de questions à se poser, pas de de responsabilité à endosser, pas trop de poids à porter. Mais cela explose à la fin du premier tome, et c’est ça qui marque tout le second.

Déjà, Tris a tué Will, l’un de ses meilleurs amis. Elle l’a tué pour survivre, mais elle l’a tué quand même. Si je ne me trompe pas c’est même la toute première personne dont elle cause la mort. Ses parents sont morts devant ses yeux, sa mère pour la sauver, son père pour qu’elle parvienne à détruire la simulation. Ça fait énormément de culpabilité et de chagrin à porter, au point qu’elle ne parvient même plus à toucher une arme à feu. Et entraine également une certaine indifférence pour sa propre vie, voire parfois un refus de vivre, et des actions quelque peu stupides.

C’est ce qui va mener entre autre à de fortes altercations avec Four parce qu’il ne supporte pas de la voir risquer sa vie sans aucune considération. Franchement ils passent tous les deux la majeure partie de leur à temps à se disputer. Ça pourrait en être lassant, mais en fait non. Parce que ils s’aident à se construire l’un l’autre, et dans la situation de conflits dans laquelle tous les deux se trouvent, où rien n’est noir ou blanc, une lovestory semble un peu décalée, et parce que malgré tout, ils se complètent bien, et se soutiennent, croyant l’un dans l’autre et lui venant en aide malgré tout (et ok, souvent c’est Four qui sauve Tris).

En même temps c’est dur de lui en vouloir parce que on est tellement elle, on comprend tellement tout ce qui guide ses choix et ses actions. Et malgré (ou avec, à cause de) ses défauts, j’adore Tris. C’est vraiment un personnage entier, qui est à la fois jeune et mûre, sérieuse et ironique, courageuse, fidèle, curieuse, décidé et incertaine.

Les érudits, les altruistes, les fraternels, les sincères, les audacieux, les sans factions. Il y a du bon et du mauvais dans chacun d’eux, c’est vraiment l’un des messages du livre.

Et franchement, c’est dur de décrocher. Même quand je ne lisais pas, à la fin j’y pensais, et c’est dire beaucoup quand on sait que je suis en vacances avec des amis, et que dès que je rentre de vacances je commence le sacrosaint tome 5 de Bloodlines que j’attends comme le messie depuis 9 mois, et généralement c’est à lui que sont consacrées les ¾ de mes rêveries. Donc vraiment, tu es tout le temps sous tension. Tous s’enchaînent sans temps mort, et en même temps, on fait vraiment corps avec Tris. Je l’ai lu en anglais (parce que, sans vouloir relancer la polémique des couvertures françaises de Divergent chez Nathan, avouons que les anglaises sont miiiiiiilles fois plus canon), et vraiment je suis trop fan du style de l’auteur, elle nous rend vraiment proche de ses personnages, pas juste de Tris et Tobias, mais de tous ses personnages, Marlene, Uriah, la vie et la liberté qui pulse auprès des audacieux, Jeanine, Peter,...., et vraiment, son style est puissant, addictif.

Souvent ça retourne l’estomac. Ça te donne envie de secouer la tête et de réfuter que cette merde là vient de se produire. Parfois, je me marre, même si souvent c’est d’un rire un peu jaune. Et des fois je souris juste en mode happy parce que l’amitié qui existe entre Tris et les autres audacieux (Christina, Uriah, Marlene, Lynn,…), son lien frère sœur avec Caleb, ou alors la relation entre elle et Tobias, te rend juste heureuse de lire ce livre. Et il arrive aussi d’être comme Tris complètement paumée et de ne plus savoir quoi faire, qui croire, à qui pardonner, ou à qui accorder sa confiance.

J’ai vraiment dévoré ce bouquin. L’adrénaline n’est pas présente uniquement à la fin mais vraiment tout du long, et c’est juste génial. En plus, même si j’avais une idée de cette fameuse info que Marcus, les érudits et les leaders altruistes cachaient, ce qu’elle est concrètement a l’air assez énorme donc j’ai vraiment hâte de commencer le tome 3 pour pouvoir en savoir plus, ce que je vais faire de ce pas !