vendredi 20 juillet 2012
dimanche 15 juillet 2012
Les Misérables (BD), tome 1 et 2 (Victor Hugo & Daniel Bardet & Bernard Capo)
Victor Hugo je n’avais jamais lu l’un de
ses romans, mais pourtant je l’adorais, et j’avais super envie de découvrir l’une
de ses oeuvres. Est-ce que c’est parce que l’on en a parlé en classe, ou
juste que c’est un auteur si connu qu’on est tous un peu fan d’un bonhomme
pareil, je ne sais pas mais j’avais super envie de le découvrir du coup j’avais
emprunté l’un de ces romans a la bibliothèque : Notre Dame de Paris. Je dois avouer que ça ne s’est pas très bien
passé, je l’ai commencé, mais j’ai vite compris que ça allait être un petit peu
ardu. Si j’avais été en vacances je
crois que j’aurais tenté l’expérience, mais là en période scolaire, avec des
milliers de livres moins…classiques qui m’attendaient j’ai finalement décidé de
le ramener pour retenter la lecture dans une période plus calme. Et c’est là que, dans une bibliothèque, je
vois une collection trop cool qui se nomme « les incontournables de la
littératures en BD ». Franchement
c’est génial, des tonnes de classiques qui vous rebuteraient, à cause de leur
épaisseur, de leur style, de la lourdeur des descriptions, adapté en
BD ! (2 tomes à chaque fois) J’ai sauté sur l’occasion et c’est ainsi
que je me suis retrouvée avec les Misérables et le premier tome de « Le
rouge et le noir » de Stendhal.
Je suis tout de suite entrée dans
l’histoire des Misérables, bien sûre c’est un petit peu différent car l’on a
affaire là à une bande dessinée, mais le texte était bien conservé, les
illustrations très chouettes, et l’adaptation fait que ça se lit beaucoup plus
facilement, et donne d’ailleurs envie de découvrir un jour l’œuvre originale
pour voir ce que l’on a manqué.
J’ai beaucoup aimé les trois personnages
principaux, à savoir Jean Valjean, Cosette et
Marius ainsi que le contexte dans lequel nous plonge l’auteur. Victor Hugo était quelqu’un de très engagé et
il faisait passer ses messages à travers ses romans, ses écrits, à travers ces
« misérables ». Le roman commence
en 1815, et s’achève dans les années 1830/40, on assiste donc aux révolutions
de 1830. C’est le genre de romans que
j’aurais aimé étudier en classe si l’année avait été plus longue J(une année plus longue, c’est moi qui dis
ça ?^^).
Bref cette chronique n’est pas, je dois l’admettre, très constructive car je ne m’y connais pas tellement, ni dans ce genre de littérature ni dans l’histoire de France vu que je suis belge :D, mais si vous tombez dessus franchement c’est à prendre, j’ai beaucoup apprécié l’expérience J
Vango, tome 2 : Un prince sans royaume (Timothée de Fombelle)
J’avais dis que j’avais adoré le tome 1,
l’histoire, les personnages, le style de l’auteur et bien je le répète pour le
tome 2 qui est tout simplement sublime.
J’ai adoré, du début à la fin.
Vango est parti aux Etats-Unis, désespéré de toutes ces morts qui le
suivent et bien décidé à trouver la clef de son passé, trouver l’homme qui a
causé la mort de ses parents. Là il
rejoint Zefiro, qui continue à mener sa chasse contre Viktor. Ethel, elle, est toujours en Europe. Mais comme toujours, l’histoire continue à
voyager à travers des lieux magnifiques, les Etats-Unis, Paris, l’Ecosse,
Caucase,…
L’un des gros points fort du roman c’est
bien évidemment les personnages. Ils
sont tous « obstinés, têtus et passionnés », mais chacun a sa propre
histoire, ses propres rêves, qui les rendent plus attachant les uns que les
autres. Vango est bien sûre l’un de ceux
que je préfère, ballotté dans sa propre vie, il se bat pour la prendre en main,
devenir libre, arrêté de fuir, connaître son passé. Mais il y a une flopé d’autres personnages
qui sont plus drôles et géniaux les uns que les autres : Ethel bien
évidemment, La Taupe ,
Andreï, le comissaire Boulard et Mme Boulard, Zefiro, Eckener, Esquirol,
Pupett, Mademoiselle, Basilio, Paul, Mary,…Ce roman, c’est leur histoire à
tous, un petit bout de leur vie.
Le deuxième gros point fort de ce roman
c’est le style. J’en avais déjà parlé
dans la chronique du tome 1, mais je trouve que le style de Timothée de
Fombelle est magnifique. Et c’est ce qui
me manque un peu dans la littérature américaine. Ce roman, c’est un poème, en un peu plus long
et bourré de rebondissements, de secrets, et de révélations en prime. Ce bouquin, il me replonge dans mon enfance,
dans mes rêves, c’est le bonheur, la tristesse, le chagrin, le rire, la
jalousie, l’espoir, le courage, l’amour, la passion, à travers quelques pages,
quelques phrases, quelques personnages, qui nous touchent. Ce n’est pas le genre de livres où l’estomac
se noue, on l’on arrête de respirer, parce que l’action prend aux tripes mais
plutôt celui où le cœur se serre, où les souvenirs affluent, où l’on sourit
pour pas grand-chose, juste parce que la phrase est belle. Et comme toujours, plus les pages se
tournent, plus les indices apparaissent et la fin est un vrai régal.
Bref, on le voit, j’ai adoré le tome 2
de Vango qui est un vrai bijou, un vrai moment de bonheur, de poésie.
vendredi 13 juillet 2012
Bal de givre à New York (Fabrice Colin)
Je ne m’attendais pas du tout à ça quand
j’ai emprunté le roman dans ma bibliothèque, sans avoir lu le résumé, car je ne
sais pas pourquoi dans mon esprit c’était plus une histoire de romance. Du coup quand j’ai découvert le résumé et commencé
le roman j’ai été plutôt surprise, mais agréablement, car je ne lis pas
beaucoup de roman de ce genre (fantastique) et j’étais contente d’en découvrir un nouveau.
Le roman s’ouvre sur l’accident d’ Anna
Claramond, elle se fait renverser par la voiture de Wynter Seth-Smith et a un
trou de mémoire, elle ne se souvient brièvement plus de rien mais les souvenirs
commencent rapidement à revenir. Elle
est la fille de Cyrius Claramond, architecte génial qui a transformé New York
en une ville somptueuse, pleine de ponts, d’arches, de tours, de verrières,…
Mais son père, tout comme sa mère, ont disparu et elle n’a pour veiller sur
elle que Jacob, un télékinésiste. De
plus depuis quelques temps des filles disparaissent, enlevées par un homme que
l’on appelle Le Masque, et qui laisse des messages bizarres à Anna. Ensuite Wynter invite Hannah au bal de givre,
un évènement mondain de la plus haute importance quasiment inaccessible.
Comme je l’ai dis je n’ai pas l’habitude
de ce genre de roman, mais j’ai beaucoup aimé me plonger avec Hannah dans les méandres
de son passé pour tenter de comprendre. Car celle-ci a de plus en plus l’impression
que quelque chose ne vas pas, qu’elle doit se souvenir, mais se souvenir de
quoi ? Plus le roman avance, plus
les questions affluent : Où sont les parents d’Hannah, que se cache-t-il
vraiment dans son passé, qui est le Masque et que lui veut-il, qui est vraiment
Wynter ? Car si cette romance entre
Anna et Wynter commence de façon toute à fait banale, c’est le coup de foudre, ils
tombent amoureux,…on sent très vite que quelque chose cloche. Et si au début Anna suit comme un mouton sans
réussir à vraiment agir pour elle-même, au fil des pages, elle cesse de faire
simplement ce qu’on lui dit de faire et décide de découvrir ce qui se passe et
nous on suit avec l’estomac noué de savoir ce qu’Anna va trouver.
J’ai donc beaucoup aimé le style de l’auteur
qui commence d’abord par nous décrire la beauté de New York sous la neige, la
vie d’une jeune fille normale qui va à l’école, tombe amoureuse, et petit à
petit nous installe une atmosphère d’attente et d’angoisse. Et les révélations
qui tombent, tout comme la fin, sont surprenantes.
Ce roman fût donc une très bonne
découverte et une agréable surprise, je retenterai sûrement l’expérience, j’ai
vraiment bien aimé!
mercredi 11 juillet 2012
Bleu Saphir (Kerstin Gier)
Aaaah j’ai vraiment adoré ce
roman ! je disais que le tome
précédent était un coup de cœur, après réflexion je m’étais dit que le roman
n’était pas non plus exceptionnel et j’en avais conclu que je serais fixée avec
le tome deux et bien j’ai adoré ce tome deux également !
Gwendolyn est le rubis, la douzième
voyageuse dans le temps, et elle doit à présent voyager dans le temps pour
collecter le sang de tous les voyageurs pour refermer le cercle. Elle essaie également de comprendre cet
univers sur lequel on ne lui a rien dit et pour lequel on s’obstine à la
maintenir dans l’ignorance. Quel est le
secret, quel est son rôle dans toute cette histoire, Gwen reste dans le flou et
veut à tout prix obtenir des réponses.
C’est un personnage que j’apprécie
vraiment, elle ne se laisse plus marcher sur les pieds comme dans le premier
tome et est bien décidée à obtenir des informations, d’une manière ou d’une
autre. Sa relation avec Gidéon évolue
aussi et comme pour le reste elle s’affirme aussi en face de lui même si elle
ne peut pas s’empêcher de craquer^^
Gidéon, je l’ai beaucoup plus apprécié que dans le premier tome, oui
c’est un beau parleur mais on voit qu’il a un bon fond, et j’ai vraiment
beaucoup aimé sa relation avec Gwen dans ce tome du coup le rebondissement de
la fin surprend !. Il y a également
quelques nouveaux personnages dans ce tome que j’ai beaucoup apprécié :
d’abord Xemerius, c’est un esprit qui s’est aperçu que Gwen pouvait le voir et
l’entendre, du coup il a décidé de la suivre partout pour faire la causette
avec elle. Une longue vie de démon avec
personne à qui parler ça peut être ennuyant du coup Gwen est une aubaine. Leurs discussions sont souvent très drôle et
il va beaucoup aidé Gwen en allant à la pêche aux infos ou en allant espionner
des gens pour elle. Au final pratique
d’avoir un ami invisible ! L’autre
personnage qui débarque dans le roman est Raphaël, le petit frère de Gidéon, il
semble être tombé sous le charme de Leslie, la meilleure amie de Gwen, même si
celle-ci n’a pas l’air spécialement intéressée.
Il n’intervient pas dans ce tome-ci donc j’espère que ce sera le cas
dans le dernier tome car j’aimerais beaucoup découvrir un peu mieux sa relation
avec Gidéon et le personnage en lui-même.
Sinon les autres personnages sont toujours aussi sympathiques comme
Leslie qui met vraiment une touche de bonne humeur au roman.
Le style de l’auteur est pas mal du
tout, j’ai vraiment adoré le roman, et découvrir toutes ces époques. Même si parfois j’ai un peu du mal à bien m’y
retrouver entre toutes ces époques, tous les personnages (surtout que j’avais
lu le tome 1 il y a un bout de temps, heureusement qu’il y avait le
glossaire^^), la loge des Veilleurs, l’Alliance florentine,…du coup j’ai vraiment
hâte de découvrir le dernier tome pour voir ce qui va se passer entre Gwen et
Gidéon, et avoir enfin toutes les réponses aux questions que l’on se
pose : que veut vraiment le compte de St-Germain, quel est le secret,
quelle est la prophétie complète, quel est le rôle de Gwen là-dedans, quelle est vraiment l’Alliance
florentine : je clôturai donc par ça : vivement le tome 3 !
Les filles de Mr Darcy (Elizabeth Aston)
Avant toutes choses pour moi il y a
vraiment deux façons de prendre ce roman,
et de cela dépend le plaisir que l’on prend à la lecture. La première c’est celle que j’avais choisie
au départ, et c’est de considérer que ces 5 demoiselles sont vraiment les
filles de Elizabeth et Darcy. La
deuxième c’est celle que j’ai vite choisie, c’est de faire totale abstraction
du fait que l’on est sensé lire la suite d’orgueil et préjugés, et de lire le
roman comme si c’était une histoire totalement indépendante.
J’avais comme beaucoup d’autres de
grosses attentes concernant ce livre car c’était le premier roman
para-austenien que j’avais l’occasion de lire, ne lisant pas en anglais (même
si je pense quand même bientôt tenter l’aventure :D). En plus la couverture est magnifique^^. Du coup j’avais vraiment envie de découvrir
ce que pouvait être la vie des 5 filles Darcy et c’est dans cet état d’esprit
(même si j’avais déjà eu vent de plusieurs critiques concernant le livre) que
j’ai commencé ma lecture. Et j’ai vite
déchanté car je n’arrivais pas à accepter que ces 5 demoiselles, dont 3 sont
vraiment à frapper, puisse être les filles de Lizzie et Darcy, ça ma bloquait
complètement dans ma lecture et j’avais vraiment envie de balancer mon
livre. Car l’auteur, j’ignore pourquoi, a simplement décidé de nous faire
un remake d’orgueil et préjugés avec les 5 filles Darcy ainsi qu’avec
l’histoire qui est quasiment identique.
Sauf que pour moi non on est pas supposé refaire un O&P mais bien
nous en offrir une suite, retrouver tous les personnages que l’on a apprécié et
voir qui peuvent bien être ces 5 filles élevées par Lizzie et Darcy. Et ce n’est pas du tout ce que j’ai eu, je
ne reconnaissais absolument pas dans ce
qu’ Elizabeth Aston nous décrivait les personnages secondaires que j’avais
adorés dans Orgueil et Préjugés comme Mr Fitzwilliam ou encore Mr et Mme
Gardiner.
Toutefois je restais quand même curieuse
de lire la suite et c’est là que j’ai décidé de suivre la deuxième option,
tenter d’oublier que l’on était supposé être dans l’univers d’orgueil et préjugés. Et ça m’a plutôt réussi vu que c’est comme
quand on voit un remake d’un film que l’on A-DO-RE. On a beau trouver le remake décevant, on
a tellement aimé l’original que l’on ne
peut s’empêcher d’apprécier cette copie, parce que les ingrédients d’O&P
sont là. Bien sûre les cinq filles Darcy
sont loin d’égaler les sœurs Bennet, le style et les personnages de Jane Austen
sont bien supérieurs, mais quand même avec moi ça a marché et j’ai donc pût
finir sereinement et même apprécier ma lecture même si les gens qui commence ce
livre doivent savoir ce qui les attend, ce roman est loin, très loin, d’être un
chef d’œuvre ou d’égaler O&P !
Concernant les personnages, des 5 sœurs
c’est Camilla, l’héroïne, qui m’a le plus plût même si elle n’est pas non plus
exceptionnelle. J’ai bien aimé aussi la
petite dernière, Alathea, même si son effronterie va parfois jusqu’à l’excès. Sinon les deux jumelles, Belle et Gorgina,
sont des copies de Lydia et Kitty et l’aînée, letty a peut-être le physique de
Jane mais surtout le caractère de Mme Bennet en beaucoup moins drôle (parce que
oui moi Mme Bennet me fait rire^^). Le
personnage masculin, Wytton est bien sûre pompé de Darcy mais est vraiment très
loin de l’égaler (logique^^)
En conclusion, cette lecture bien que
plutôt décevante, fût quand même agréable si l’on oublie que l’on a affaire à
une suite d’Orgueil et préjugés.
Chroniques du Monde Emergé, tome 1 : Nihal de la Terre du Vent (Licia Troisi)
Chroniques du monde émergé, c’est le
genre de bouquin dont je n’entendais pas spécialement parler mais dont j’ai
l’impression que tout le monde l’a lu.
Comme il est à ma bibliothèque et qu’il me faisait envie depuis un
certain temps, et que je n’avais pas quelque chose de spécial à emprunter, j’ai
décidé de le prendre J
Franchement il m’a agréablement
surprise, l’histoire est pas mal du tout et ça fait du bien de replonger dans
l’univers de la fantasy. Nihal est une
jeune demi elfe, qui vit une enfance tranquille auprès de son père et de
Sennar, un jeune élève magicien, ils étudient tout les deux auprès de Sienna,
une magicienne qui siège au Conseil desMages.
Mais un jour la ville de Nihal se fait attaquer par les armées du Tyran et tout est détruit. C’est alors que Nihal décide de devenir un
chevalier du dragon et de se battre contre le Tyran, celui qui petit à petit
détruit les Terres Libres pour les prendre en son pouvoir.
C’est donc le genre d’histoire qui m’a
vite plût, et les personnages ne sont pas en reste, on ne peut que s’attacher à
Nihal, cette gamine, la dernière du peuple exterminé des demi elfes, qui par
certains aspects fait plus que son âge et par d’autres moins. Elle qui était une jeune fillette insouciante
est devenue pleine de colère, de soif de vengeance. Durant tout le roman, qui s’écoule sur
plusieurs années on la voit quitter son enfance tranquille où elle jouait à
faire la guerre pour doucement grandir, tomber amoureuse, découvrir ses
origines, et son désir de véritablement se battre augmente, mas elle ne sait pas
encore vraiment pourquoi, ses seules motivations sont juste le désir de
vengeance et de vaincre le tyran. Elle peut toutefois compter sur l’aide de
Sennar, son meilleur ami le magicien, mais lui doit également se préparer à
entrer au Conseil. Ainsi que sur celle Ido, son maître, qui au départ n’a l’air
que d’un simple maître gnome sans intérêt mais qui se révèle être par la suite
le maître qu’il faut à Nihal pour développer ses capacités et assez sage et fin
pour la comprendre.
Ce premier tome pose les bases de
l’univers mais je suis assez pressée de lire le tome suivant pour en savoir
plus sur le Tyran, qui est-il vraiment et sur ce monde Immergé que Sennar doit
aller visiter et ses habitants.
Bref ce roman est une agréable
découverte, la série m’a l’air pas mal du tout donc vivement la suite des
aventures de Nihal et de son dragon Oarf, de Sennar et des autres J
Inscription à :
Articles (Atom)