In The Fiery Heart, Sydney risked everything to follow
her gut, walking a dangerous line to keep her feelings hidden from the
Alchemists. Now in the aftermath of an event that ripped their world apart,
Sydney and Adrian struggle to pick up the pieces and find their way back to
each other. But first, they have to survive. For Sydney, trapped and surrounded
by adversaries, life becomes a daily struggle to hold on to her identity and
the memories of those she loves. Meanwhile, Adrian clings to hope in the face
of those who tell him Sydney is a lost cause, but the battle proves daunting as
old demons and new temptations begin to seize hold of him. . . . Their worst
fears now a chilling reality, Sydney and Adrian face their darkest hour in this
heart-pounding fifth installment in the New York Times bestselling Bloodlines
series, where all bets are off.
Bon je n’avais pas voulu parler
de déception pour le tome précédent, mais il faut bien que je l’écrive pour
celui-ci. Et franchement ça me met les
nerfs de devoir dire ça. Parce que Bloodlines est mon bébé. Allez quoi, depuis que j’ai lu le premier tome
je suis complètement fan ! Au
tome 3 j’étais certaine que la saga, spin off de VA, pourrait être à la hauteur
de sa grande sœur. Mais clairement, je me suis leurrée. J’ai l’impression que
Richelle Mead a pris le chemin de la
facilité. Et ça me rend dingue parce que ça aurait pu être tellement, tellement mieux. Que ce soit pour les
personnages, pour l’intrigue, bref j’ai envie de frapper quelqu’un.
Ce tome ci n’est pas moins bien
que le précédent, mais il ne relève pas
le niveau, et c’est bien ça le problème. En fait peut-être même qu’il
l’abaisse, je n’en sais rien, mais il m’a déçu. Et qu’est-ce que ça fait du mal
de le dire, franchement j’aurais voulu pouvoir dire autre chose.
N’allez pas quoi croire que
c’est mauvais. Parce que ce n’est pas le
cas. Mais je suis plus critique envers cette série (et en même temps
peut-être aussi plus partiale ?) qu’envers n’importe quelle autre. Il y a
du bon et du mauvais, mais le bon n’est
pas assez bon, et trop de mauvais à mon goût, c’est sensée être ma saga
coup de cœur. Si je l’avais lu juste comme ça sans arrière-pensée, peut être
que j’aurais pu en profiter d’avantage, mais quand tu attends un livre pendant
9 mois tu espères qu’il sera génial, et pas
qu’il sera juste moyen.
Déjà, le premier point qui m’a
vraiment choquée à la réception, c’est la taille du roman : il faut 380
pages. Par comparaison, le tome 5 de VA fait plus de 500 pages… j’ai vraiment
l’impression qu’il fallait qu’elle écrive une suite la plus simple possible qui
contenterait un maximum de personnes et qu’elle a vite fait bien fait pondu ça. Alors que le tome 5 était pour moi
supposé être le tome de tous les
rebondissements, celui où l’action était tellement constante quand tu ne
pouvais plus en lâcher le roman, où toute l’intrigue commence à se recouper, mais
où en même temps il y a un gros choc sur la fin, au final on a eu un truc vite fait trop rapide de même pas 400 pages.
Et puis ensuite Adrian… Au début il tente tout et n’importe quoi pour
essayer de retrouver Sydney, magie, moyens classiques, harceler papa sage,
les moroï,… mais rien ne marche. Il continue d’aller en cours, de soutenir
Jill, mais en même temps il passe la moitié de sa journée bourré, mais la
situation (son état d’esprit, plus le fait qu’il recourt sans cesse à l’esprit)
rende ça assez compréhensible.
Donc vraiment au début
j’adhérais. Mais ensuite sa mère vient le rechercher pour l’amener à la Cour
(la manière dont elle débarque d’un seul coup pour l’emmener est quand même un
peu étrange), là rien ne va plus. Il tente une fois de parler à Rose et Lissa
pour qu’elles l’aident par rapport à Sydney (sans leur dire pour eux deux, ce
qui aurait quand même pu être plus simple, et donc ça ne fonctionne pas), et
puis il se dispute avec sa mère, et là il laisse aux trois quarts tomber et s’en va courir les soirées avec… Nina.
Je ne déconne pas.
Et donc Adrian n’est plus
vraiment Adrian, en fait il retombe dans
ses travers (alcool, soirée, une dose d’égocentrisme, et un peu d’égoïsme) mais sans ses bon côté (son humour, son
charisme, etc). Comme l’ont résumé d’autre, voir un personnage que tu apprécié
à ce point dans VA, grandir pour devenir de plus en plus intéressant, pour
finalement se voir se comporter comme un crétin… non ! Ou alors ça aurait
dû être mieux amené, mais là il m’a juste porté sur les nerfs.
Heureusement après une conversation avec Sonya (parce que bien
sûre monsieur ne s’était pas rendu compte que Nina était intéressée par lui alors
que c’était é-vi-dent), et une autre avec
Dimitri, (ma-gi-que) et puis enfin une confrontation avec Nina, il se réveille finalement, mais pour ça
il faut attendre quasi 200 pages.
À l’opposé, les passages avec Sydney, surtout au début, étaient vraiment THE point intéressant du livre. Son caractère à
la fois pratique et passionné, voire
légèrement cynique, la façon dont elle se soucie des autres, je l’ai adorée.
Elle est toujours aussi attentive, prenant note de quoi que ce soit qui lui
serait utile pour s’échapper, analysant tout ce qui se passe et les possibles
manœuvres des alchimistes, leur psychologie, bref Sydney quoi^^.
La manière dont elle vit la rééducation est vraiment
intéressante. Que ce soit les différentes techniques employées (même si elle reste assez classiques j’ai
vraiment apprécié découvrir les méthodes avec lesquelles les alchimistes
procèdent), leur impact sur le
mental, les émotions, la psychologie de Sydney, la façon dont elle apprend les règles du jeu dans ce micro monde,
dont elle se fait rejeter par les autres, puis lorsqu’elle tente de se trouver
des amis et des alliés parmi eux,… Je trouve que Richelle a plutôt bien exploitée, comme je l’espérais, cette facette-là du livre, même si à mon goût ça aurait pu être plus long (là encore je trouve le roman trop
court).
J’ai aussi beaucoup apprécié les nouveaux personnages que
l’on rencontre ainsi : Duncan (la manière dont il essaye de conseiller
Sydney et de l’empêcher de faire des choses trop extrêmes^^), Emma, Jonah,… et
via Adrian : Carly ! Même
si on ne la voit que 30 secondes, elle a l’air vraiment bien.
Pas contre le gros problème, ce sont les autres personnages secondaires
qui ne brillent pas autant. J’avais vraiment l’habitude dans VA et au début
de Bloodlines de m’attacher à tous les personnages, et que ceux-ci aient une
place conséquente dans le livre. Que ce soit ceux de VA (Jill, Eddie, Rose,
Dimitri, Christian,…) ou ceux de Bloodlines (Trey, Angeline, Neil, Marcus, Kristin,
Julia, …), ils sont de nouveau très très
peu présent. A nouveau, c’est parce
que le roman est très court, elle aurait pu plus soigner les apparitions de ces
autres personnages. Et en plus, elle se
concentre vraiment trop à mon goût sur Adrian et Sydney, c’est encore pire
que dans le tome précédent (trop de romance, et pas assez de personnages
secondaires qui ne servent qu’à soutenir la romance). Pour moi dans cette série
les personnages secondaires apportent beaucoup, et là ils sont complètement négligés.
Finalement un point qui m’a plus
c’est justement… que la situation a
l’air désespérée au début. Je veux dire, j’avais peur que la solution soit toute servie sur un plateau, un
truc auquel tout le monde aurait pensé. Par exemple tenter de faire de la
compulsion sur Jared Sage (papa sage^^), mais dès le départ Richelle dit que
c’est impossible parce que il est impossible à trouver et qu’il ne sait
probablement rien. Trouver où se trouver Sydney grâce à Marcus, Carly, ou
Keith, c’est vraiment quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas.
Par contre le revers, c’est qu’il y a plein de trucs trop facile
quand même par la suite: la prise du bâtiment des alchimistes pour libérer
Sydney, la fuite de LA,... Autre exemple, la
télékinésie d’Adrian, sauf si je me trompe, je n’en avais jamais entendu
parler avant, mais avouez que tout de suite ça sert vachement. La magie de Sydney : elle est restée 4
mois en isolement, mais apparemment elle n’a jamais aussi bien utilisé la
magie. Et son petit sac que Jacquie lui a donné est parfait pour tous les
problèmes qu’ils rencontrent… etc.
Et donc du coup, en plus d’en
être pour beaucoup prévisible,
l’intrigue est en fait presque
inexistante. Vu que les trois quart du livre sont centrés sur la libération
de Sydney et on ne reprend rien de ce
qui s’est passé dans les tomes précédents. Ce n’est pas pour autant que je
me suis ennuyée, parce que à la fois la partie rééducation, comme les essais
d’Adrian pour trouver Sydney une fois qu’il s’est ressaisi, sont intéressant,
mais ça reste centré uniquement
là-dessus.
Quant à la fin… Mon dieu ça, ça m’a vraiment achevée. J’étais
furax, je n’arrive pas à croire que
Richelle Mead ait voulu prendre ce genre de direction, parce que soyons
clair, ce n’étais pas particulièrement nécessaire comme « solution ».
Et même si on admettait que c’était le seul moyen de s’en sortir, pourquoi le
traiter de cette manière ?
(Spoiler, surlignez pour lire)
Honnêtement j’étais morte de rire, et pas pour les
bonnes raisons. Mais ce mariage, c’était tellement une énorme blague. Clairement,
je ne l’avais pas vu venir, mais c’est
parce que je n’aurais jamais cru que Richelle Mead voudrait finir son histoire
de cette manière. Mais enfin on n’est pas censé être dans le monde des
bisounours non plus !
Et puis c’était
tellement kitsch ! S’ils avaient traité ça avec jugeote, en se
dépêchant pour que les alchimistes ne les retrouvent pas, en faisant ça
discrètement, parce qu’ils savent que c’est un des seuls moyens de s’en sortir,…
j’aurais peut-être pu accepter. Mais non, ça
leur est complètement monté à la tête. Ils se sont baladés dans Vegas en
tenue de mariage ! Rien de plus discret, nous sommes d’accord. Et ensuite
la course poursuite (où Sydney échange ses chaussures, peut-être la seule chose
intelligente du moment), l’arrivée à la cour,… cliché, cliché, cliché.
(Fin spoiler)
Quant à la toute fin, à nouveau,
elle ne m’a pas surprise, c’était quelque chose qui planait depuis plusieurs
livres… donc bref, à nouveau ce n’est
pas comme les fins de VA quoi.
Je trouve ça un peu ironique que
je sois complètement tombée sous le charme d’Allegiant, le tome 3 de Divergent,
alors que je n’en attendais rien d’incroyable non plus à la base. Mais que par
contre le tome 5 de Bloodlines m’ait énervée et frustrée à ce point.
Au final, ce qui m’intéresse pour le dernier tome, (spoiler) c’est que Sydney
souffre quand même énormément
psychologiquement de ce qui s’est passé, elle en a gardé des séquelles, et
que j’attends de voir comment ils vont
gérer ça. Ils se sont cachés pas mal
de choses (Sydney en ne disant pas ce qui s’est passé, ce qu’elle a
traversé, en gardant tout à l’intérieur, Adrian en ne parlant pas de sa tante
et de l’esprit, car ce niveau-là la
situation est plutôt sérieuse, de Nina, du fait que ce n’est pas parce qu’ils
sont à la cour que la situation va s’arranger, etc.), et enfin qui est la fille qui voulait voir Sydney et
Adrian (je parie pour la sorcière) et qui
a enlevé Jill (idem, ou les moroï, voire les alchimistes), et le résumé du tome 6 a l’air intriguant. (fin spoiler)
Alors oui j’espère des choses
pour le tome 6, mais j’en ai marre d’espérer, pour être plus tard déçue…
Donc au final je prie pour que
le tome 6 soit semblable à celui de VA, et qu’il relève le niveau des deux
tomes précédents, que je retrouve les
personnages que j’ai appris à apprécier, que les émotions soient plus fortes, que
l’intrigue devienne enfin consistante, que l’action s’intensifie,…
J’espère vraiment, et je serai
malgré tout là le 10 février pour le découvrir.
Quelques extraits (comme d’habitude,
mais il n’y en a aucun qui m’a vraiment transportée, ou fait exploser de rire,
ou autre, dans ce tome…)
“We fell into silence, both of
us keeping our own secrets of what we'd suffered in the other's absence. I
wondered if we were trying to protect each other or simply didn't want to admit
to our own fears and weaknesses. »
“Are you in a suit?” I managed
at last, my voice chocking up. “You didn’t have to dress up for me.”
“Quiet, Sage,” he said. “I’ll
make the hilarious one-liners during this daring rescue. »
“You’re better than this,
Adrian. Whatever the reason, you’re better than it. Don’t trick yourself into
thinking you’re weaker than you are”
“Everything I’d fought for,
every challenge, every victory … all of it was empty if anything happened to
him. Without him, I wouldn’t have had the courage to become the person I was.
Without him, I wouldn’t have realized what it truly was to live and love life.
Centrum permanebit. He was my center, and there was nothing I wouldn’t do,
nothing I wouldn’t give up, to keep him safe.”