2e Vague :
Déferlante
3e Vague : Pandémie
4e Vague : Silence
La 5e Vague
arrive...
Ils connaissent
notre manière de penser. Ils savent comment nous exterminer. Ils nous ont
enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi
nous sommes prêts à mourir…
À l’aube de la 5e
Vague, sur une bretelle d’autoroute désertée, Cassie tente de Leur
échapper…Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui
écument la campagne, exécutant quiconque a le malheur de croiser Leur chemin.
Eux, qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques
rescapés…
Pour Cassie, rester
en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu’à ce
qu’elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien
être son seul espoir de sauver son petit frère, voire elle-même. Du moins, si
Evan est bien celui qu’il prétend… Mais la jeune fille doit d’abord faire des
choix : entre confiance et paranoïa, entre courage et désespoir, entre la vie
et la mort. Va-t-elle baisser les bras et accepter son triste sort, ou relever
la tête et affronter son destin ? Car ce qui ne vous tue pas vous rend plus
fort.
Qu’est-ce que ce livre a fait comme randam ! Une de ses
grandes particularités étant d’avoir été publié en français par la collection R (Robert Laffon) en même temps qu’aux USA. Ce qui est
très rare car généralement les éditeurs français attendent de voir si le livre
a du succès outre-atlantique avant d’en acheter les droits pour le publier. Or ici
la collection n’a pas attendu, elle l’a acheté directement, ce qui
implicitement semblait dire qu’il allait être génial. Un autre point plus
personnel est que l’éditeur anglais n’est
autre que Penguin, l’éditeur de VA, Bloodlines, The Fault In Our Stars,
Cinder, etc… Donc j’avais très très hâte et quand je l’ai vu à la bibli j’ai
sauté dessus (magré que c’est un pavé, il fait plus de 600 pages^^).
Au début j’ai eu peur, parce que pour les 200 premières pages j’ai eu un peu de mal. Il n’y avait
quasi exclusivement qu’un narrateur,
Cassie, qui parlait quasi tout le temps toute seule. Le récit alternant le temps présent, où Cassie est planqué,
terrorisé, seule, mais aussi terriblement déterminée : eux ou moi, la survie d’abord ; et
une autre partie où Cassie nous
livre son histoire.
C’est le récit de l’invasion, des
4 premières vagues. Mais donc au final c’est un long, très long monologue. Car Cassie est seule. Les Autres s’en sont assurés.
Quand n’importe quel survivant (très peu nombreux, elle se demande d’ailleurs parfois, si…
peut-être qu’il n’y a plus qu’elle ?) peut en être « un », on
ne peut faire confiance à personne.
Pourtant c’est une partie qui
est nécessaire pour comprendre tout ce qui se passe, parce que tout de même
la fin du monde ne s’explique pas en deux pages.
Quand je dis « quasi exclusivement », c’est parce qu’on a
aussi le récit d’un inconnu, mais qui se révèle être finalement quelqu’un qu’on
connaissait et en même temps plus que ça. Et
l’auteur joue avec ça. Il nous présente des personnages, que l’on pense inconnu mais… pour nous
révéler finalement qu’on les connaît
déjà. Et qu’ils ne sont pas ceux
qu’on croit.
Mais au bon d’environ 200 pages, Carrie finit par rencontrer quelqu’un,
Evan, celui dont on parle sur la couverture. Et c’est là que le récit démarre
vraiment (encore plus qu’avant je veux dire), qu’il arrête de retourner dans le
passé pour se propulser vers l’avant.
Et là t’es pris dedans.
Comme je l’ai déjà dit il y a des sauts dans le temps, mais aussi dans l’espace. Parce qu’il y a
plusieurs narrateurs, 4 au total je crois, mais les deux principaux sont Carrie
et Ben. Ce qui fait 4 points de vue
différents, eu autant de visions contradictoires. Et du coup, au final, on ne sait plus qui, ou quoi, croire. Même
si j’avais une idée sur ce qui se passait, l’auteur arriver très bien à nous
perdre et à nous bousculer.
En même temps le récit est sombre,
angoissant, palpitant, stressant. Les trois-quarts de la population humaine
sont décimés, les familles déchirées, souvent elles n’existent plus, parfois il
reste un survivant, qui a perdu ses parents, ses frères, ses soeurs, ou ses
enfants. La confiance est quelque chose qui
n’existe plus, souvent tout ce qui reste c’est le désir de vengeance, et
plus que tout la volonté de survivre.
Dans ce contexte quelque chose comme le lien entre un frère et une sœur
qui relie Carrie et Sam, cette affection
et cette confiance inébranlable, cela tranche avec le reste, c’est un fil
conducteur qui vous pousse en avant.
Tous les personnages, Cassie, Sammy, Ben, Evan, Ringer, Nounours
(oui même nounours), ils ont l’air réels,
tangibles, tu les sens exister entre les pages du livre.
Tout ce qui se passe dans les camps, l’endoctrinement, c’est vraiment perturbant. Lutte pour
la survie, soumission à l’autorité, perte de repères, la colère qui est là,
partout, retenue, agrémentée de ce désir de vengeance.
A noter aussi que contrairement à beaucoup d’autre du type
Divergent, Hunger Games, etc. ce n’est pas un récit post-aplocalyptique, parce
qu’ici, c’est l’apocalypse. Plutôt stressant, le déclin de la race
humaine.
Tous ces sauts dans le temps où dans l’espace font qu’au final le
récit devient très vivant, parce que
les personnages sont vivants, on est
vraiment projeté dans leur vie et leur univers, parce qu’en plus c’est le nôtre, on se convaincrait
presque que ça pourrait nous arriver.
Résultat, malgré un début un poil difficile, je me suis avoir, j’ai vraiment beaucoup aimé !
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