The Luxe, tome 1 : Rebelles (Anna Godbersen)

Je connais cette série depuis une éternité, je la vois dans les bibliothèques depuis une éternité, et là sur un sur coup de tête je décide de l’emprunter, et tout ce qui me vient à l’esprit maintenant c’est : pourquoi je ne l’ai pas empruntée plus tôt ???

Des filles rebelles dans des robes sublimes font la fête jusqu'à l'aube. Des garçons irrésistibles aux sourires machiavéliques ont des intentions suspectes. Mensonges, secrets et scandales. Nous sommes à Manhattan... en 1899.

Comme le dit le résumé, qui n’en dit pas grand-chose, nous sommes à Manhattan en 1899.  Et nous suivons nos quatre héroïnes, Elizabeth, Diana, Lina, et Pénélope dans leur vie « quotidienne », faite de réceptions, scandales, vengeances, robes sublimes, manipulations, et trahisons.  Elizabeth et Diana Holland sont sœurs, bien que totalement opposées en caractère, et appartiennent à l’une des familles les plus respectée de New-York.  Pénélope, une vraie garce extrêmement riche, est la meilleure amie d’Elizabeth. Quand à Lina, loin d’être riche, elle est la femme de chambre de Lizzie. 

Le roman commence très fort, car le premier chapitre n’est autre que…les funérailles d’Elizabeth ! Autant dire que quand  tu sais que c’est l’héroïne du roman en question, ça laisse perplexe.  Mais ce premier chapitre nous permet de faire la connaissance des principaux protagonistes de l’histoire, et nous expose les liens qui les unissent. 

Et ensuite, retour dans le temps, on revient environ 3 semaines en arrière, et le roman commence vraiment. 

Quand je l’ai commencé je ne pensais lire qu’un ou deux chapitres, mais le bouquin m’a très vite embarquée et j’ai finalement lu…un peu plus que ce que je n’avais prévu.  Malheureusement il a été typiquement le genre de roman où je ne peux m’empêcher de décider sagement d’arrêter (ah quand même),…mais de me dire que ce n’est quand même pas si mal de voir ce qu’il y après, et c’est comme ça que je me suis retrouvée à lire en diagonale la moitié du roman (habitude super désagréable, à laquelle je vous conseille vivement de ne jamais succomber !^^).

Et je vous jure, ce bouquin c’est pire que Gossip Girl ! Techniquement notre chère Pénélope est supposée être la meilleure amie d’Elizabeth n’est-ce-pas ?  Et bien en fait c’est une véritable garce qui déteste sa soi-disant meilleure amie, mais comme le dit le proverbe : « on est proche de ses amis, et encore plus de ses ennemis », ou quelque chose comme ça je ne me souviens plus très bien^^ Mais en tous cas Pénélope l’applique à la lettre !  Entre bals, mensonges, et manipulations, ça commençait fort.

J’ai vraiment beaucoup aimé nos quatre héroïnes, Pénélope est une Blair en  10 fois pire, mais je ne peux m’empêcher d’une certaine manière d’être admirative devant autant de mesquinerie, et il faut admettre que rien ne peut l’abattre, elle persévère et est prête à tout pour arriver à ses fins !

Le personnage que j’ai préféré, c’est Diana, la petite sœur d’Elizabeth.  Constamment à la marge, impulsive, vivante, et refusant de suivre les usages.  C’est une véritable passionnée, elle a un esprit assez romanesque, et veut vivre sa vie sans devoir sans arrêt être soumise aux règles qui entourent les jeunes filles de sa classe. 

J’ai bien aimé Elizabeth, en apparence c’est la jeune fille parfaite que tout le monde voudrait être, jolie, gentille, riche, bien élevée, et fiancée au plus beau parti de la ville.  Mais les apparences sont souvent trompeuses. Bien que  tout le monde ne peut pas se permettre d’être comme Diana, elle est la voie de la raison, j’ai trouvé qu’elle devrait être un peu moins « rigide » quelques fois, parce qu’elle ressent énormément de choses mais elle ne les montre jamais, sauf vers la fin.   

Quant à Lina, c’est la plus différente car elle n’a pas la richesse des trois autres, et elle a du mal à accepter son statut de bonne, à accepter l’inégalité, le destin qui l’a mise dans cette situation. D’autant qu’elle est amoureuse d’un homme, Will qui est le palefrenier des Holland, lui-même amoureux d’Elizabeth.  Tout ça révolte Lina, et elle est prête à tout pour quitter son statut, pour s’envoler et devenir riche, pour nuire à Elizabeth, et pour réussir à attirer le regard de Will. 

On est dans donc au milieu d’intérêts, de luttes, de manigances qui s’entrecroisent, Pénélope est prête à tout pour obtenir un certain jeune homme de la haute société pour sa gloire personnelle, Elizabeth est amoureuse de Will mais fiancée audit jeune homme pour sauver sa famille, et Diana a brusquement succombée au charme du fiancé de sa sœur !

Et l’objet de toutes ces luttes, c’est le sublimissime, fêtard, volatile, et inaccessible bien sûre, Henry  Schoonmaker.  Et j’ai craqué pour notre mini Chuck Bass, il a beau de prime abord être un vrai salopard, plus le roman avançait et plus il me plaisait !

Même si la relation Elizabeth/Will m’a plût, j’ai surtout adoré la relation Diana/Henry, pleine d’ironie, d’affection, d’interdits, de compréhensions et de réparties, car tous les deux ont leurs petits caractères. 

Et j’ai juste adoré le contexte, d’habitude quand je lis ce genre de romans, l’histoire se passe en Angleterre vers le 18è, et là on est dans la toute dernière année du 19è siècle à Manhattan, et j’ai trouvé ça génial.  Ça m’a plongée dans l’ambiance romans historiques, mais surtout à cause des robes magnifiques, des bals, des mondanités, où la notion de classe est très présente. 

Bref, j’ai vraiment senti monter en moi un sentiment d’adoration, le genre où j’ai été mettre les 4 tomes (d’autant qu’ils sont aussi en poche, et avec les mêmes couvertures sublimes), dans ma liste d’envie Amazon^^ Autant dire que là, même si je sais que ce n’est pas raisonnable, ça va être très difficile de m’empêcher d’emprunter directement le tome 2 à la bibliothèque ! Pas de coup de cœur, mais j’ai vraiment adoré !