Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé
entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et
fait de ses amis des tueurs.
Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.
Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit
choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l'être...
J’ai adoré les personnages. Tous. Tris et Tobias. Entier et éparpillé. Surtout, le contexte est complètement différent par
rapport à celui du premier tome. Dans le premier, bien que suivre
l’initiation n‘était pas une promenade de santé, il fallait la suivre, point.
Tris survivait, cachait sa divergence, mais il n’y avait pas trop de questions
à se poser, pas de de responsabilité à endosser, pas trop de poids à porter. Mais cela explose à la fin du premier tome, et c’est ça qui marque tout
le second.
Déjà, Tris a tué Will, l’un de
ses meilleurs amis. Elle l’a tué pour survivre, mais elle l’a tué quand même.
Si je ne me trompe pas c’est même la toute première personne dont elle cause la
mort. Ses parents sont morts devant ses yeux, sa mère pour la sauver, son père
pour qu’elle parvienne à détruire la simulation. Ça fait énormément de culpabilité et de chagrin à porter, au point
qu’elle ne parvient même plus à toucher une arme à feu. Et entraine également
une certaine indifférence pour sa propre
vie, voire parfois un refus de vivre, et des actions quelque peu stupides.
C’est ce qui va mener entre
autre à de fortes altercations avec Four parce qu’il ne supporte pas de la voir
risquer sa vie sans aucune considération. Franchement ils passent tous les deux
la majeure partie de leur à temps à se disputer. Ça pourrait en être lassant,
mais en fait non. Parce que ils s’aident
à se construire l’un l’autre, et dans la situation de conflits dans laquelle tous les deux se trouvent, où rien n’est noir ou blanc, une
lovestory semble un peu décalée, et parce que malgré tout, ils se complètent bien, et se soutiennent, croyant l’un dans
l’autre et lui venant en aide malgré tout (et ok, souvent c’est Four qui sauve
Tris).
En même temps c’est dur de lui
en vouloir parce que on est tellement
elle, on comprend tellement tout ce qui guide ses choix et ses actions. Et
malgré (ou avec, à cause de) ses défauts, j’adore Tris. C’est vraiment un personnage entier, qui est
à la fois jeune et mûre, sérieuse et ironique, courageuse, fidèle, curieuse,
décidé et incertaine.
Les érudits, les altruistes, les
fraternels, les sincères, les audacieux, les sans factions. Il y a du bon et du
mauvais dans chacun d’eux, c’est vraiment l’un des messages du livre.
Et franchement, c’est dur de décrocher. Même quand je
ne lisais pas, à la fin j’y pensais, et c’est dire beaucoup quand on sait que
je suis en vacances avec des amis, et que dès que je rentre de vacances je
commence le sacrosaint tome 5 de Bloodlines que j’attends comme le messie
depuis 9 mois, et généralement c’est à lui que sont consacrées les ¾ de mes
rêveries. Donc vraiment, tu es tout le
temps sous tension. Tous s’enchaînent sans temps mort, et en même temps, on
fait vraiment corps avec Tris. Je l’ai lu en anglais (parce que, sans vouloir
relancer la polémique des couvertures françaises de Divergent chez Nathan,
avouons que les anglaises sont miiiiiiilles fois plus canon), et vraiment je suis trop fan du style de
l’auteur, elle nous rend vraiment proche
de ses personnages, pas juste de Tris et Tobias, mais de tous ses
personnages, Marlene, Uriah, la vie et la liberté qui pulse auprès des audacieux,
Jeanine, Peter,...., et vraiment, son
style est puissant, addictif.
Souvent ça retourne l’estomac. Ça te donne envie de secouer la tête et de réfuter que
cette merde là vient de se produire. Parfois, je me marre, même si souvent c’est
d’un rire un peu jaune. Et des fois je
souris juste en mode happy parce que l’amitié qui existe entre Tris et les
autres audacieux (Christina, Uriah, Marlene, Lynn,…), son lien frère sœur avec
Caleb, ou alors la relation entre elle et Tobias, te rend juste heureuse de lire ce livre. Et il arrive aussi d’être
comme Tris complètement paumée et de ne
plus savoir quoi faire, qui croire, à qui pardonner, ou à qui accorder sa
confiance.
J’ai vraiment dévoré ce bouquin. L’adrénaline n’est pas présente uniquement à la fin mais
vraiment tout du long, et c’est juste
génial. En plus, même si j’avais une idée de cette fameuse info que Marcus,
les érudits et les leaders altruistes cachaient, ce qu’elle est concrètement a
l’air assez énorme donc j’ai vraiment hâte de commencer le tome 3 pour pouvoir
en savoir plus, ce que je vais faire de ce pas !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire